L’esplanade J4 ou promenade Robert Lafont, située entre le Fort Saint-Jean et la Cathédrale de la Major, offre une vue panoramique sur l’entrée du Vieux-Port et le Palais du Pharo qui se trouve sur la rive opposée. C’est également le site du musée désormais emblématique de Marseille, le MuCEM. Le J4 doit son nom à un ancien hangar baptisé J4 et détruit depuis 1997. L’esplanade, autrefois accessible directement depuis le pied du Fort Saint-Jean est depuis bien longtemps un espace où les pêcheurs viennent s’y installer, emplis d’espoir d’une pêche miraculeuse et où les promeneurs viennent humer l’air du large.
Inauguré en 2013 lorsque Marseille fut Capitale européenne de la culture, le MuCEM abrite le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Ce musée national est vite devenu incontournable à Marseille, en partie grâce à sa résille en béton imaginée par l’architecte Rudy Ricciotti.
Cette visite effectuée en décembre 2016 était pour moi l’occasion de tester un nouvel objectif photo. L’esplanade était encore en travaux près de l’eau, mais cette belle soirée d’hiver m’a permis d’immortaliser quelques beaux instants, notamment à l’intérieur du musée et sur le toit du Fort.
Le Fort Saint-Jean est un ancien site militaire cédé au Ministère de la Culture. Il a d’abord accueilli l’association de préfiguration du Mucem, avant son ouverture au public en 2013 et fait désormais partie intégrante du MuCEM. Il est classé monument historique.
La Villa Méditerranée est située sur l’esplanade du J4, juste à côté du MuCEM. L’édifice était destiné à abriter des conférences, des réunions et des expositions. La Villa, conçue par Stefano Boeri a été inaugurée en 2013 et fermée en 2018, suite à des problèmes d’étanchéité. Son avancée en porte-à-faux est une réelle prouesse architecturale puisqu’il s’agit du plus long porte-à-faux habité au monde. Le bâtiment pourrait devenir en 2021 un musée consacré au site paléolithique de la grotte Cosquer. En attendant, cette construction hors norme a déjà coutée quatre fois plus que les vingt millions d’euros initialement prévus…
J’achève ce parcours architectural en revenant sur le parvis de la Cathédrale de la Major que je n’ai pas visitée depuis longtemps. Cette église singulière à l’architecture néo-byzantine fera sans doute l’objet d’un futur article.